Etude d’indice de confort thermique et bioclimatique de Madagascar

Résumé

            Le changement climatique est un contexte géopolitique et un outil inévitable dans la planification durable. Le monde, y compris Madagascar, subit sa répercussion. Heureusement, l’avancée de la technologie et de la recherche intègrent le changement climatique dans la conception et réalisations des projets surtout dans l’infrastructure, d’où, la naissance de l’architecture bioclimatique et confort thermique. Ce concept contribue à la fois à la réduction du gaz à effet de serre et à la résilience d’infrastructure face aux aléas climatiques. La mise en pratique du bioclimatique nécessite la connaissance d’indice de confort thermique du milieu. Pour Madagascar, seulement quelques études ont été faites et l’unité spatiale est à l’échelle local. C’est le cas des bâtiments universitaire et le cas de la ville d’Antananarivo.             L’objectif de ce travail est de définir le confort thermique de Madagascar à l’échelle zonale en utilisant des paramètres et des indices prescrites par l’Organisation Météorologique Mondiale. L’indice Humidex permet d’évaluer le confort thermique. Le diagramme de Szokolay et les tables de Mahoney permettront d’analyser le bioclimatique par zones climatiques à partir de la température maximale, moyenne et minimale, la précipitation, l’humidité relative et l’irradiation solaire.             Le stress thermique sur l’île est généralement perçu pendant la saison chaude. L’inconfort de la saison fraîche ne se présente qu’au centre de l’île, avec un climat adouci par le relief. Les traits bioclimatiques sont presque similaires dans toute l’île : la ventilation naturelle et l’orientation de l’habitat. Mais le dimensionnement des ouvertures et le choix des matériaux utilisés se diffèrent suivant le climat local du pays.